Commentaires sur le Dhammapada

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Ce recueil se propose de donner une vue d’ensemble du chemin spirituel tracé par la Mère.

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Description

Entre le mois d’août 1957 et le mois de septembre 1958, la Mère faisait chaque semaine une classe aux enfants de l’Ashram, au cours de laquelle elle lisait, puis commentait, quelques versets du Dhammapada qui constitue, en quelque sorte, la somme de l’enseignement bouddhique.

Extraits

« Le Niraya

Comme dans tous ces enseignements, il y a toujours plusieurs manières de comprendre. La manière extérieure est suffisamment banale. Dans tous les principes moraux, on dit la même chose. Ce Niraya, par exemple, que certains prennent pour une sorte d’enfer où l’on est puni de ses péchés, a un autre sens aussi. Le sens véritable du Niraya, c’est cette espèce d’atmosphère particulière que l’on crée autour de soi quand on agit en contradiction, non avec les règles morales extérieures ou les principes sociaux, mais en contradiction avec la loi intérieure de son être, la vérité particulière à chacun qui devrait gouverner tous les mouvements de notre conscience et tous les actes de notre corps. La loi intérieure, la vérité de l’être, c’est la présence divine en chaque être humain, ce qui devrait être le maître et le guide de notre vie.

Quand on prend l’habitude d’écouter cette loi intérieure, de lui obéir, de la suivre, d’essayer de plus en plus de la laisser guider la vie, on crée autour de soi une atmosphère de vérité, de paix, d’harmonie, qui naturellement réagit sur les circonstances et, pour ainsi dire, forme l’atmosphère dans laquelle on vit. Quand on est un être de justice, de vérité, d’harmonie, de compassion, de compréhension, de parfaite bonne volonté, cette attitude intérieure, plus elle est sincère et totale, plus elle réagit sur les circonstances extérieures — non qu’elle diminue nécessairement les difficultés de la vie, mais elle donne à ces difficultés un sens nouveau, et cela permet d’y faire face avec une force et une sagesse nouvelles; tandis que l’homme, l’être humain qui suit ses impulsions, qui obéit à ses désirs, qui s’embarrasse fort peu de scrupules, qui en arrive à vivre dans un cynisme complet, se moquant de l’effet que sa vie peut avoir sur les autres et des conséquences plus ou moins néfastes de ses actes, celui-là se crée une atmosphère de laideur, d’égoïsme, de conflit, de mauvaise volonté, qui nécessairement agit de plus en plus sur sa conscience et lui donne une âpreté dans l’existence, qui finalement devient un tourment perpétuel. »

Informations complémentaires

Poids 0.25 kg
Dimensions 14 × 22 cm
Auteur

Mirra Alfassa (La Mère)

Pages:

143